Linux, c’est dans la poche

F11 = plein écran !

Linux, c’est dans la poche

Le concept

  • pour moins de 10 €, on a une clé USB de 16 Go
  • ça ne paraît pas, mais ça suffit pour un système complet
  • GNU/Linux : puissant, versatile, économe et frugal
  • la logithèque Debian : des dizaines de milliers de paquets tous vérifiés

Installation ?

Les clés Freeduc (https://usb.freeduc.org) peuvent s’installer sur un ordinateur. Mais pourquoi le faire ?

  • Quand l’ordinateur est démarré (booté) par la clé, il fonctionne presque aussi vite
  • Quand le système est sur clé, tout reste « dans la poche » : pas de trace sur le disque dur
  • La clé Freeduc permet un usage nomade : on est partout chez soi, quel que soit l’ordinateur

Freeduc-Jbart

Le projet Freeduc fête ses vingt ans (article sur Wikipédia)

Freeduc, initialement ditribuée sous forme de DVD-ROM, a été la première distribution GNU-Linux éducative ; dans sa version 1.5, elle a été téléchargée des dizaines de milliers de fois.

Aujourd’hui, les clés et disque USB sont bon marché, et, contrairement au DVD, permettent de maintenir des configurations et des données personnelles.

Un peu de technique …

Le format de la clé vive Freeduc contient :

  • deux partitions qui forment l’équivalent d’un DVD-ROM iso-hybride. Elles contiennent « Freeduc configuré en usine », et son en lecture-seule
  • une partition avec un système de fichier ext4, qui permet la « persistance » des données. On peut changer la configuration initiale, installer des paquets logiciels en plus, conserver ses propres travaux.

Comment ça boote ?

  • Nos ordinateurs personnels sont basés sur des cartes-mères qui ne peuvent fonctionner qu’avec des données contenues sur des supports de stockage de masse. Ils ont juste un petit logiciel de démarrage, à la norme UEFI.
  • Si l’ordinateur vient avec Windows pré-installé, il est réglé pour un « secure boot », ce qui veut dire, sécurisé pour Microsoft (avant d’être sécurisé pour les utilisateurs).
  • Comme le démarrage de Freeduc en mode UEFI se fait sans la signature de Microsoft (mais avec celle de Debian), il convient de désactiver le mode « secure boot ».

Le choix du boot

  • On ne démonte pas le disque dur de son PC, et le plus souvent, le BIOS est configuré pour un démarrer avec lui. On doit donc trouver comment faire autrement
  • Pour tous les modèles d’ordinateur, il y a un moyen de choisir le support de démarrage. Le malheur c’est que cette méthode n’est pas standardisée.
  • On peut tenter de presser sur la touche F8, F9 ou F12 après l’allumage de l’ordinateur, mais il vaut mieux se renseigner, par exemple sur le site web www.tomshardware.com

selon le modèle de PC …

Traduit et adapté, d’après le site www.tomshardware.com

Modèle choix du BIOS
ASRock F2 ou DEL
ASUS F2 for tous les PCs, F2 ou DEL pour les cartes-mères
Acer F2 ou DEL
Dell F2 ou F12
ECS DEL
Gigabyte F2 ou DEL
HP F8 ou F10
Lenovo (portables) F2 ou Fn + F2
Lenovo (ordinateurs de bureau) F1
Lenovo (ThinkPads) Enter then F1.
MSI DEL pour les cartes mères et les PCs
Microsoft Surface Tablet Laisser appuyé le bouton Volume+
Origin PC F2
Samsung F2
Toshiba F2
Zotac DEL

Démarrage : premier écran

Pour les curieux : il est possible de préciser à la main certains paramètres pour la suite du boot.

Démarrage : 2ème écran

height600

Pour les curieux : appuyer sur « flèche-haut », pour voir les message du noyau.

Ça y est : le bureau

Le menu est en bas, à gauche.

On déplie les menus …

C’est la catégorie « Programmation » qui est détaillée.

Quelles applications ?

  • Freeduc-Jbart vient avec quelques dizaines d’applications de haut niveau (soutenues par 2700 paquets debian). Le choix actuel est basé sur son utilisation au lycée Jean Bart : destinée aux élèves, elle comporte des applications …
    • de bureautique,
    • de graphisme et d’édition multimédia,
    • d’accès à Internet,
    • l’intégration aux services du réseau pédagogique,
    • des applications éducatives pour les sciences, les mathématiques, la programmation et plus (comptabilité, économie, partitions de musique, astronomie, CAO)
  • et … un outil de clonage.

Cloner Freeduc sur des clés USB

Cloner Freeduc sur des clés USB

  • quand on démarre un ordinateur de bureau avec 1 clé Freeduc, on peut en cloner 4 en cinq minutes environ,
  • après on démarre quatre ordinateurs de plus, ça en fait cinq qui pourront en cloner 20 en cinq minutes.
  • en dix minutes, plus le temps de deux démarrage, soit moins d’un quart d’heure, 1 clé –> 25 clés !
  • visitez la vidéo, sur le site www.rebouteuse.eu

Sécurité du clonage

  • l’image de la clé Freeduc est téléchargeable depuis usb.freeduc.org. Son auteur a signé les fichiers avec la clé GPG 7136AE39, qui fait partie du réseau de confiance Debian ;
  • quand on clone, seule la partition « Freeduc sorti d’usine » est recopiée. Aucune donnée personnelle ne fuite, aucune personnalisation non plus !

Sécurité des données sur la clé Freeduc

  • Attachez votre clé, comme vous le faites pour la clé de votre maison ou de votre auto ! La clé Freeduc n’est pas plus difficile à égarer que celles-ci.
  • La clé Freeduc est faite pour pouvoir tenter tout (et même n’importe quoi) : on la destine à des étudiants ! Si le système, après une manœuvre risquée, devient instable ou inaccessible, pas de panique …

Restaurer une clé Freeduc endommagée

  • on démarre un ordinateur avec une clé Freeduc valide, et l’application de clonage permet aussi …
    • de récupérer toutes les données personnelles de la clé fautive
    • d’effacer la partition de persistance, ce qui remet la clé fautive en « réglage d’usine »
    • il suffit alors de se servir des sauvegardes.

Des questions ?

Crédits

Voir le fichier Credits.md

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